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L'imposante cascade
dessinée par Le Pautre en 1660-1665, n'a
de rustique que son décor de rocailles. Elle n'est guère au goût
du grand architecte et sculpteur romain Gian Lorenzo Bernini
- alors en France pour le projet du Louvre -, qui la trouve trop
" ajustée ", pas assez naturelle. Mais elle est l'orgueuil de
Monsieur et impressionne le visiteur quand on fait jouer les eaux.
A la fin du sièle, Hardouin-Mansart en amplifie les effets par la
création d'un second ouvrage, appelé Cascade basse ou Grandes Nappes.
L'ensemble qui s'étage sur près de 200 mètres, sera dès lors souvent
comparé à "un superbe théatre de cristal jaillissant ".
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Le bassin du Fer à cheval
On attribue encore à Hardouin-Mansart la modification du bassin des
Cygnes, creusé par Girard en 1672-1675, devant le château, au sud :
bordé à l'origine de douze figures allégoriques sculptées par Cadaine
- les Quatre Saisons, les Quatre Eléments et les Quatre Parties du monde -,
le miroir d'eau devient l'actuel bassin du Fer à cheval. Tous ces
nouveaux aménagements nécessitent d'importants apports extérieurs en eau;
le réseau hydraulique du ru de Vaulichard ne suffit plus. Afin
d'agrémenter la puissance de ses fontaines, Monsieur fait creuser un
Grand Réservoir et met en chantier un aqueduc souterrain conduisant
les eaux depuis les étangs de Ville-d'Avray.
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