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Le domaine échappe au démantèlement.
Les évènements ne permettent pas à la reine de jouir longtemps de
sa nouvelle demeure. Entre 1789 et 1792, Saint Cloud devient résidence
d'été officielle, dépendant de la nouvelle liste civile.
Puis, la monarchie tombée et la république proclamée, son mobilier
est vendu en 1795, à l'exception des glaces dont la beauté a
frappé les révolutionnaires, et du meuble du salon des Jeux, réparti
entre les Grands Appartements. Cependant, le 16 floréal an II (5 mai 1993),
la Convention Nationale décrète que parc et château seront "conservés et
entretenus aux dépens de la République pour servir aux jouissances du Peuple".
Amputé de quelques terres et bâtiments, le domaine échappe ainsi au
démantèlement réservé aux propriétés de la Couronne. Le château est ouvert
au public et le parc reste un lieu de promenade prisé des parisiens.
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Le 18 brumaire an VIII.
Les assemblées révolutionnaires trouvent elles aussi dans l'ancienne
résidence royale un refuge agréable. C'est là que Napoléon Bonaparte
organise son coup d'état du 18 brumaire an VIII (9 novembre 1799).
Transférés à Saint Cloud et siégeant, les uns dans la galerie d'Apollon,
les autres dans l'Orangerie, les Anciens et les Cinq-Cents y votent le
lendemain la suppression du Directoire.
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