Les pierres sont vendues à l'encan. Le Figaro du 10 septembre s'en fait l'écho : "...le duc de Nemours a acheté deux frontons aux armes de la famille d'Orléans et un bas-relief de la chapelle. L'adjudicataire est en pourparlers avec un américain qui désirerait envoyer à l'exposition de Chicago les petits bas-reliefs surmontant chaque fenêtre de la façade principale...". Et L'Eclair du 17 novembre d'annoncer à son tour : "Le fronton du pavillon droit a été acquis par Madame, la princesse Clémentine d'Orléans, mère du prince Ferdinand de Bulgarie...ces débris vont être expédiés au premier jour à Sofia". Le fronton est installé dans la demeure d'Euxinograd où il se trouve encore. Un fronton de l'aile gauche est aujourd'hui au château de Jeurre, près d'Etampes; un autre fronton à Dreux; la grille d'honneur à la Punta près d'Ajaccio; les bas-reliefs du château de la reine sont au château de Laeken en Belgique et ses plâtres au Philadelphia Museum of Art. Toutefois, l'Etat se réserve la propriété exclusive et entière des matières d'or et d'argent, papiers, documents administratifs et autres monnaies, médailles, statues, meubles, bronzes qui viendraient à être découverts dans les démolitions". Et c'est ainsi que les statues de pierre qui ornaient les niches des façades sur la cour d'honneur sont déposées, bien mutilées, dans les magasins du domaine.